Danser autour du problème

Chorégraphie coûteuse 💃

Convo avec founder. Me raconte ce qu'il essaye pour motiver un employé inefficace.

Pairing avec top collègue. Suggestions de podcasts sur Slack. Ressources YouTube partagées au lunch.

Sonne smart, mais ça reste superficiel.

Il danse autour du vrai problème.

(le vrai problème : l’employé est pas bon, on lui dit pas clairement, donc il peut pas prendre lui-même la responsabilité de shape up ou ship out)

Valser sur le périmètre d’un enjeu quand t'es supposé attaquer le coeur, c’est…

… pas le best ™️

En l’écoutant, je reconnais (of course) un pattern familier. Mes propres petits pas autour de gros enjeux. Les mêmes que j’ai faits pendant des mois avec des situations problématiques chez Snipcart. Avec plein de trucs dans ma vie perso aussi.

Mucho temps perdu, mucho énergie gaspillée.

Le problème avec la danse, c’est que tu bouges pas mal tes pieds. T'as l'impression d’avancer, mais tu fais juste du sur place.

Faut que t’attaques le coeur de l’enjeu—aujourd’hui j’écris ça pour te nous le rappeler.

Le pattern d'évitement

Pour plusieurs, l’adversité, c’est contre-nature. Douloureux. Sure t’as des personnages “high disagreeability”. Mais la confrontation… ça menace l’équilibre pis la sécurité d’un paquet de monde. pas moi. je gère vraiment bien ça le conflit.

C’est récurrent chez plusieurs entrepreneurs : on évite souvent le cœur du problème en déployant des semi-solutions qui donnent l'illusion de progression.

Avec une personne toxique, on amène plus d'empathie en 1:1, google «comment gérer une personne toxique», parle au CA sans prendre d'action, ou demande conseil à d'autres founders sans faire de suivis.

Avec quelqu'un de non-performant, on le jumelle avec une collègue sharp, suggère des formations en ligne, ajuste ses responsabilités "temporairement", ou pire, on lui donne plus de temps sur ses tâches.

Avec un.e cofounder poche, la dissonance sonne encore plus fort :

Surely la première personne que j’ai choisie pour bâtir cette fusée avec moi ne peut pas être… un poivron?

toi qui mal-buzz après un 3e trimestre de déception

Ça fesse plus, parce que le coeur de l’enjeu fait encore plus mal qu’avec un employé. Faut rouvrir la convention d’actionnaires, des blessures d’égo, des portefeuilles. Yuck, ben plus facile d’ouvrir et abandonner un chat de thérapie business avec ChatGPT. Ou d’être passif-agressif dans un weekly une fois de temps en temps.

Même chose avec des pivots produit. T'as des signaux clairs que ton produit n'est pas sticky, mais tu joues avec le pricing, le marketing, les fonctionnalités. Tout sauf admettre que le cœur du produit = le problème.

Ces semi-solutions, c'est facile. Ça donne l'impression qu'on s'en soucie ou qu'on fait quelque chose, mais la balloune continue de gonfler backstage.

Pourtant, le coeur, c’est souvent simple à identifier et à régler :

  • Une personne toxique = documentation, confrontation directe, avertissement et possible renvoi.

  • Une personne non-performante = structure claire avec benchmarks, timeline et ultimatum.

  • Un cofounder piment = une conversation franche, difficile, où t’invites pas l’égo ni l’émotion.

  • Un produit sans adoption = conversations clients (et investisseurs) tough + retour à la planche à dessin.

    • stress pas tho: asteur avec l’AI tu peux créer un SaaS en 20 minutes!

Tout ça exige 1) des conversations inconfortables, et 2) admettre que tu t’es planté sur une décision. Alors on fait de la claquette autour le plus longtemps possible.

Encore une fois… plus tu attends, plus c'est coûteux et compliqué à régler.

Tu perds du temps, des ressources, mais encore pire: ton équipe sacrifie très probablement productivité et motivation à endurer la situation.

pas mêlant, ça me fait mal d’écrire ça pis de le relire tellement je me reconnais là-dedans 😩

Le edge des perspectives externes

Mettons que tu sais tout ça, mais tu continues de danser en périphérie des problèmes.

Pieds endoloris, tu t’exclames :

Mais Frank, où trouverai-je le coup de pied dans la pêche qui me manque?

C'est là que mentors, advisors ou coachs deviennent game-changer. Ils voient le problème à 10 000 pieds d'altitude alors que toi, t'as le nez collé dessus.

Ils spot le coeur direct :

« Dude, renvoie cette personne. »
« Dudette, change ton produit, pas ton pricing. »

C'est souvent évident pour eux parce qu'ils ne sont pas dans le chaos de tes opérations quotidiennes. ET ils n’ont pas l’attachement émotionnel que t’as envers “ton bébé”. toujours eu de la misère avec cette analogie ben franchement. t’as pas eu ta startup 9 mois dans le ventre pour ensuite l’expulser de ton propre corps, buddy.

Entoure-toi d’un réseau solide et de gens à qui tu fais confiance. Du monde que tu respectes et qui chill loin de ta compagnie. Ils vont te pitcher des bouées quand tu baignes dans ta bouette de confusion.

Le 20% tough

La solution est rarement compliquée. Elle est juste pas facile à mettre en application.

Faut faire ce 20% tough, plate, inconfortable qui va régler 80% de tes douleurs.

Donc, I guess, mmm, finis de lire ça pis… let’s go?

Récolte des preuves concrètes. Documente. Planifie la conversation difficile. Rentre dedans sans égo. Met des benchmarks clairs. Respecte-les. Donne un ultimatum avec timeline. Tranche.

C'est simple. Pas facile. Mais c'est ça que ta compagnie a besoin. C'est ça que ton équipe mérite.

Au final, ta compagnie a besoin d'un.e leader, pas d'un.e chorégraphe.

Quelque chose à ajouter? Good. Laisse un commentaire ou réponds à ce courriel direct.

Cheers,

Frank 💜

La colonne vertébrale de la Conf

on était brûlé raide tard au Airbnb, pas notre meilleure shot 😂

Quand j'ai appelé Caro chez Capitale numérique pour pitcher notre Conf, j'avais préparé un beau discours de vente. J'ai même pas eu le temps de le faire.

« Yes, on embarque. »

Ça fait qu’elle a plongé tête première avec Sab (sa première employée!) dans l'organisation. Pendant des mois, elles ont géré la logistique, les fournisseurs, les détails qu'on oublie toujours (en plus d'endurer nos questions répétitives parfumées à l’angoisse).

Si vous avez aimé la Conf, vous devriez aller dire un énorme merci à Carol-Ann Labrie, Sabrina Métivier, Marikim Drolet et Rosalie Simard. Sans elles, je vous jure que ça aurait été beaucoup moins cool. Toute la gang chez Capitale numérique, un gros merci pour le soutien et la volonté d’amener la communauté tech du QC toujours plus loin.

Une annonce à Fintech Montréal 👀

Nos partenaires chez Unicorne vont faire une grande annonce à Fintech Montréal le 22 et 23 septembre prochain.

On vous a déjà parlé un peu de leur nouveau projet dans une de nos capsules. Depuis des mois, ils travaillent sur un outil qui permettra aux équipes d’avoir une meilleure visibilité et prévisibilité dans leur usage AWS. Je connais quelques founders qui ont testé la version bêta, et ça leur sauvait des milliers de $.

Bien hâte de voir la réaction du public à leur annonce 👀

Si tu peux pas être à Fintech, garde un oeil sur leur page LinkedIn.

Un partenaire qui shine ✨

David Beauchemin de chez Baseline vient de se faire nominer comme finaliste au concours ARISTA 2025.

si tu ajoutes un B à ARISTA, ça ferait BARISTA. y’a une joke pas loin, mais mon lit est plus proche.

Catégorie : Jeune entrepreneur en croissance du Québec AKA il fait partie de la crème de la crème relève entrepreneuriale québécoise.

David, c'est le gars qui build une compagnie qui elle build de l'IA qui sert à quelque chose. Pas du fluff, juste du concret. Des solutions qui transforment vraiment comment les organisations innovent et évoluent.

Il est en liste avec Simon Poulin (Upside Drinks) et Anne-Marie Caron (FRANCHIR). Beau lineup. je les connais pas mais c’est poli de dire ça de même me semble!

Props à la JCCM de célébrer cette relève-là. On en a besoin.

Fier d'avoir Baseline comme partner. Go David!

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Partenaires certifiés SaaSpasse 💜

HUGE merci à tous nos partenaires certifiés pour cette année :

Sans oublier nos partenaires produits :

Check ‘em all out — on est déjà clients, et on leur envoie régulièrement des clients (maintenant) satisfaits.

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